Connecté Partager Posté(e) 18 septembre Sur les rives des pistachiers les térébinthes échevelées aux plaies ouvertes et sanglantes, pleuvent des écus dans l’œil de l'eau des tourbillons au berceau de lumière les grappes solitaires murmurent des absences sur un seuil de silence il manque quelque chose muée en quelqu'un pour avoir des réponses il a bien fallu dire que c'était la faute à pas de chance mais au fond en y regardant bien la souffrance était tapie prête à bondir depuis le début pourtant il y eut des accalmies et le bonheur existe dans le parfum des cystes aux pétales si fragiles mes yeux sont secs des déserts traversés et à travers tes yeux clos le silence est passé l'automne est un sourire sur des lèvres gercées plutôt que de mourir à petit feu je reste à cueillir la douleur des adieux je bois le vent et les orages et fais semblant de rire toi seul me soulage mais je sais … l'hiver reste à venir et la rage spontanée du couteau peut-être mieux exprime la faiblesse des mots les barrières des rimes et l'épaisseur des barreaux. Les automnes explosent de couleurs et de douleurs il reste un peu de rose le pouvoir des fleurs et le retour à l'envoyeur il reste de l'amour caché sous les feuilles tombées sous le couperet qui revit au couteau. (joailes ----) 18 septembre 2023 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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