Partager Posté(e) 18 septembre « Ne fais pas la gueule, tu vas faire des jalouses ! » Je n’ai vu que des sourires hier soir au bal et je leur ai accordé une attention particulière. Le sourire fait la gueule belle ! C’est le sourire de Jean-Louis qui m’a accueillie. A peine le temps d’ôter mon long manteau qui tient chaud que j’étais dans ses bras pour un bisou de bienvenue. Jean-Louis, c’est l’homme qui pourrait mettre de gros sabots avec un Kilt, juste pour être lui tout simplement. Les sabots, je les imagine mais le Kilt pour Jean-Louis, c’est souvent. Sa grosse barbe qu’il n’entretient pas a piqué un peu mes joues ravies. J’ai souri. J’ai pensé à sa cabane en bois et à la mienne. Elles auraient pu se rencontrer toutes les deux, si la mienne avait accepté, mais elle était trop sauvage, à mon image… Jean-Louis pour cavalier : c’est taper du pied sur le parquet. Lui et moi, nous aimons danser la mazurka ensemble. La mazurka c’est une danse sensuelle à l’égal du tango. C’est un défi que nous nous lançons chaque fois. Lui , débordant d’énergie, sans retenue ( son métier de vétérinaire spécialisé dans les chevaux doit le dépasser des fois, c’t’homme- là : Il tape du sabot ! ) et moi qui recherche la note profonde. Celle qui avant de se raccorder à la suivante ouvre le champ du possible. Une fraction de seconde où il est permis de tout mettre dedans. Alors danser avec lui, c’est un combat. Nous avons parfois frôlé l’équilibre entre sa fougue et ma retenue, ce qui me fait espérer qu’on y arrivera un jour à s’accorder vraiment dans la danse. Je souris. J'espère. Loïca était présente. Elle me fait penser à une fée. Mais attention, une fée de grande classe. Elle est fine et elle se meut et m’émeut avec légèreté. Elle portait une robe noire élégante, des collants noirs et des ballerines noires. Elle a les cheveux bruns parsemés de reflets argentés qui brillent sous la lumière. Je la trouve belle. La nature fait des merveilles. L’autre jour, elle m’a dit : « J’adore tes chaussures vertes » J’ai souri. Loïca et Jean-Louis ont dansé ensemble. C’était merveilleux de les regarder. Je me disais : « Mais ! Il ne faudrait pas qu’il casse ma petite fée ! » Mais non, Loïca souriait de plaisir. Elle est solide. Alors j'ai souri. Il y avait Bruno qui joue du Banjo. Nos regards se sont croisés et il m’a invitée à m’assoir près de lui et m’a dit : « J’ai écrit un poème. » Bruno a écrit un poème alors j’ai souri. Bruno a une grosse barbe, entretenue qui sent si bon. Humm, si bon ! Le sourire fait la gueule belle quand dans l’étrangeté d’une rencontre se révèle toute la beauté du monde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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