Connecté Partager Posté(e) 17 septembre (modifié) Ô mon château, je suis revenu. A tes grilles de silence, me suis suspendu. Chaque pierre rongée a tu sa souffrance, brûlée de beauté, esquisse écroulée, de lierre enlacée. Ton ardoise chante le vent qui te hante. Tant de siècles passés et tes ombres tremblent, de sépia figées. Comme tours de sable par la mer léchées. Aux rideaux de pluie luit une mémoire, y fuse toujours quelqu’un des beaux jours, que sur son cheval offrait aux étoiles l’enfant consacré – son rêve mort-né. Modifié 17 septembre par Thy Jeanin 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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