Partager Posté(e) 21 août Pouvez-vous ignorer que des chants se prolongent Au-delà de ce monde en lisière des bois, Que l’on entend des voix ainsi que dans les songes, Qui proviennent du ciel et du temps d’autrefois? Mais bientôt tout se tait. Le calme et le silence Remplacent la rumeur et planent sur le champ Comme un oiseau de mort et de désespérance, En quête d’une proie à l’heure du couchant. Vous ne devinez guère à des notes les plus basses De nouveaux accords sourds issus de contrebasses, Qui vous font tressaillir lorsque tombe la nuit, Mais ce n’est qu’un écho venant des âmes mortes Qui frappent sans espoir au marteau de vos portes Pour rester en mémoire et vaincre votre oubli. 6 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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