Partager Posté(e) 20 août Pourquoi dévorez-vous les marins, ô sirènes ? L'aérien bal froisse la plume où court son vol Grappé de beaux seins blancs charmant votre long col, Que désire et qu'envie le rêve nu des reines... Mais le regard lointain et vos lèvres sereines, Dont les doux chants de miel rendent le sage fol, Ne laissent pas penser quelque intérêt du sol Où s'adressent vos faims ou s'adressent vos haines. Votre amant d'un moment sans savoir la raison Meurt sitôt qu'atteint par le souffle de vos ailes, Mendiant sa vie et ses amours à l'horizon. Par un endroit pourtant, vous devez être frêles, De hoquets secouées, animées de sanglots, Mais votre faible ignore le chœur des matelots... 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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