Connecté Partager Posté(e) 28 mai 2023 L’Iphone je le vois, au tournant il me guette. Son écran s’est éteint comme un œil aveuglé Quand par distraction je ne l’ai pas chargé, Ce puits de ma mémoire où tout part en sucette. Mais non il fonctionne, il accède aux requêtes, En compagnon docile, ainsi qu’il est dressé, Qui répond sans attendre à ce qui n’est pressé En dévorant le temps de mes heures distraites. Je veux me justifier, nier l’addiction, Puisque c’est un support qui remplace la plume Et qui n’est après tout que simple évasion. Lecture et poésie y ont leur part bien sûr, Mais je ne peux cacher que souvent je l’allume Pour occuper le vide ainsi qu’un opium dur. 4 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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