Connecté Partager Posté(e) 25 mai Quand les lilas de mai aux jardins s’alanguissent, Ineffable est l’horreur du printemps somnolent En ces moments d’absence où le temps indolent S’écoule lentement dans les rêves qui glissent. Les amours d’autrefois sommeillent sous les fleurs Qui gardent en mémoire un parfum qui circule Dans le vent des soupirs mourant au crépuscule, Ainsi qu’un écho vague où s’entendent des pleurs. Ô l’indicible effroi de l’ancienne plainte Qui traverse le temps en laissant son empreinte Pour venir jusqu’à nous et mourir dans nos cœurs! Car les vieilles amours qui sont aussi les nôtres Ne peuvent s’effacer sauf à devenir autres Dans une éternité de sanglots et de peurs. 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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