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Illumination


Tortthoife

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D'une ville sans nom, pourrissante, s'étirent les ramifications profondément ancrées dans un sol depuis longtemps perdu.
Parasites, sont-ce-t-elles qui embaument mon coeur, depuis longtemps à ces racines abandonné? 
Je les sens en moi, m'arrachant, et la douleur et l'allégresse.
Dans ma natte d'acier froid, j'étouffe, meurs cent fois puis me réveille, mort parmi les morts, corps perdu dans l'esprit le plus diffus.
Y a-t-il un moyen de partir ? 
De m'abandonner, moi même, à la liesse angélique ?
Je n'ai qu'à voir, regarder, tendre la main, et je la prendrai, la Sienne. 
Car Elle est là, vivante.
En face de moi, La voilà, à demi-nue, cheveux défaits, hirsutes, le sein dévoilé par le pallium nonchalamment nouée.
Sa voix a le son de la flûte, du psaltérion, de la cithare, du pandouras, du tambourin, de la timbale.
Son visage à moitié clos me livre Ses paroles,
Ses paroles depuis longtemps disparues, oubliées de mon esprit et de celui des autres hommes :
"Connais Celui qui est devant ton visage,
et ce qui t'est caché te sera dévoilé,
car il n'y a rien de caché qui ne sera révélé". 
Qui est-Elle si ce n'est Lui ? 
Que suis-je si ce n'est-Elle ? 
"Celui qui trouvera l'interprétation de ces paroles ne goûtera pas de la mort".
Elle avait fini.
Ses cheveux couleur fauve, le tambourin, la cithare, tout s'était envolé, tout avait disparu dans l'éther impénétrable.
La lumière, la joie, Sa beauté.
Tout était parti.
À présent, dans l'attente de l'indéfinissable,
Souffrant, endolori, sanglotant; 
J'étais seul.

Modifié par Tortthoife
Manquement quant à l'orthographe
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