Partager Posté(e) 26 mars La mer avait l’éclat d’une vaste émeraude Sous le ciel du printemps au matin ébloui Du premier temps du monde où nous avions joui De la vie en chantant contre la mort qui rôde. Le sensuel baiser de la vague à la roche, Quand nous buvions heureux à pleins poumons l’odeur De sel et de fraîcheur de l’embrun enjôleur, Se prolongeait en nous comme une haleine proche. L’écume rejoignait le vol d’un oiseau blanc, Inspirant dans le vent les plus folles idées, Avant l’irruption d’un sentiment troublant. Alors que tout était joie, espoir et splendeur, Nous vîmes dans nos yeux nos lèvres décidées À prolonger l’instant par un autre bonheur. 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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