Partager Posté(e) 25 mars S'arrondit l'amphore de l'océan sur les rochers couleur paupière où rugit une lionne dans la savane du soir et des oiseaux d'écume perdent leurs plumes sur les rives C'est l'heure où l'âme s'emplit du parfum qui damne de l'iode des naufrages ; le phare cligne de l’œil et perce la solitude comme une perle échouée, craintive Çà et là quelques coquillages irisent le sable où sommeillent des pas perdus et des rêves de longs voyages vers des terres inconnues il ferait bon dormir sous l'aile jaune de la lune passive Dans les cris fous des cormorans, ivres d'Atlantique et de vent, quand la marée recouvre tout, que la terre disparaît, reste le chant d'une sirène sans damnation ni salut, à la dérive (joailes – 25 mars 2023) 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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