Posté(e) 7 novembre 20186 a Semeur d’échos comment_8927 les mots cueillis aux miels des ruches figés dans la cire illisibles au jardin des souvenirs une seule abeille est restée emprisonnée dans les toiles d'une araignée aux doigts d'argent et elle bourdonne encore de vieux airs de jazz jusqu'au dernier souffle ou c'est la brise qui caresse les ruches le temps qui fuit enfile des perles d'ambre et de cuivre à ton cou où saigne la dernière lueur du soir (J.E. Nov 2018) Modifié 7 novembre 20186 a par joailes
Posté(e) 8 novembre 20186 a comment_8942 Un doux poème qui met en scène les petites créatures. Les couleurs sont poétiques. Fragiles images. J'aime! Bravo jo
Posté(e) 8 novembre 20186 a Très, très joli poème dans lequel il y a tout de même un vers qui me chiffonne: " ou c'est la brise qui caresse les ruches " : soit il se rapporte au souffle et dans ces cas-là il manque un accent au "où", mais la tournure serait grammaticalement maladroite , ce qui ne te ressemble pas. Et sinon c'est vraiment un choix que tu nous proposes, il est phonétiquement moins joli que le reste du poème. Bref, j'ai dû rater quelque chose je crois 😛
Posté(e) 8 novembre 20186 a Auteur Semeur d’échos comment_8952 @Notabene Il y a 12 heures, joailes a dit : et elle bourdonne encore de vieux airs de jazz jusqu'au dernier souffle ou c'est la brise qui caresse les ruches il s'agit d'un choix : cette abeille bourdonne encore ou c'est la brise qui caresse les ruches ? Le problème quand on choisit d'écrire sans ponctuation ! Une simple virgule et tout bascule ! Dans les vers libres la non-ponctuation peut accroître la polysémie, mais cela multiplie les "contentieux" si je puis dire. La légende veut qu’Apollinaire ait renoncé à toute ponctuation parce qu’Alcools contenait trop d’erreurs dues à l’imprimeur. Merci pour tes commentaires dont j'aime la "curiosité" 😉
Posté(e) 8 novembre 20186 a J'avoue que j'essaie de m'y faire à cette absence de ponctuation, mais j'ai vraiment beaucoup de mal 😛 Merci pour ton explication très instructive @joailes
Posté(e) 8 novembre 20186 a Auteur Semeur d’échos comment_8958 T'inquiète @Notabene j'ai mis des années et des années avant de pouvoir écrire ainsi, je me bornais autrefois à des vers rimés avec ma petite ponctuation (que j'affectionne malgré tout) de base et puis, dans les nombreux sites d'écriture et ateliers où j'ai publié, un jour quelqu'un m'a dit que je devrais laisser aller mon imagination sans les contraintes des vers et cela m'a ouvert une grande porte dans laquelle je me suis engouffrée avec joie : il avait raison !
Posté(e) 8 novembre 20186 a @joailes, je suis entièrement d'accord pour la contrainte des vers: je pense qu'il ne faut pas s'y buter... mais pour la ponctuation, je n'arrive pas à voir ce que cela peut apporter de s'en défaire. A mon sens, elle est tout aussi importante que l'orthographe des mots, même si je fais des fautes d'orthographe et de ponctuation. J'évoluerai peut-être avec le temps 🙂
Posté(e) 8 novembre 20186 a Administrateur comment_8982 Ce poème m'a un peu moins accroché que d'habitude. Difficile de dire précisément pourquoi, même après relecture. L'absence de ponctuation ? Celle-ci ne m'a pas gênée dans d'autres textes. Mention spéciale tout de même pour ce bourdonnement de vieux airs de jazz.