Administrateur Partager Posté(e) 20 mars Dans le grand silence, je me suis étendu. Sur un matelas de douleurs, je me suis tu. Du sombre manteau de la nuit, je me drape. Sur les pâles rayons lunaires, je m'échappe. Sous mes pas, un tapis d'astres argentés. Des comètes griffent les cieux tourmentés. Un diadème de songes ceint mon triste front. Dans ma chevelure s'accrochent des illusions. Dans mes mains viennent danser des étoiles. Des paillettes de rêves sur ma peau si pâle, Sur le chemin, de la poussière de cosmos, Tout autour de moi, pour embellir mes maux. Des senteurs légendaires dansent entre elles. Se fondent, se mêlent de leurs nobles ailes. Le temple de l'Amour se dresse, tout de pierre. Sur ses murailles court une robe de lierre. Sur lui dégouline le blanc miroir nocturne. Pas un bruit ne trouble ce silence diurne. Doucement, mes lèvres embrassent les pierres. Mes mains fébriles effleurent la terre. Contre la muraille, je pleure ces amours passés. Au sol a chu une petite étoile pour agoniser. Je la saisis, la berce près de mon cœur en peine. De ses arêtes acérées, je m'ouvre les veines. 14 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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