Partager Posté(e) mercredi à 21:49 à force de balader mes babouches sur des fils suspendus delà les fleuves je ne sais plus trop d'où je viens sans superflu, d'un peuple farouche, au cœur de forains, d'une caravane de manouche tout terrain j'aimerais être de toutes les tribus de vents, de pluies et de déserts n'avoir pour tout tribut que des poèmes de rêves entrouverts Les chutes sont belles au Niagara et l'Everest est froid il est des îles inconnues où il y a pourtant des pas sur le sable il est des terres incultes, d'immenses cathédrales et des chapelles bleues ; des dieux voués au même culte sur des chemins tortueux, des caravanes qui passent, des chiens qui n'aboient plus un peu de vent sur la terrasse … D'où je viens je ne sais plus où suis-je allée j'ai oublié chaque nuit m'emmène dans ses bottes de sept lieues et sur la rue minable emplie de haine je tire mon rideau bleu Alors je sais où je reste avec le peuple des mots perdus dans l'immensité céleste je suis les troupeaux … (joailes – 15 mars 2023) 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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