Partager Posté(e) mercredi à 18:25 (modifié) On a brisé la gangue qui glaçait la nuit du chaos naît polyèdre un jour confus de n’être encor qu’une vapeur soumise à d’inquiétants horizons éperdus ; brut, le monde s’éveille Les montagnes se figent sous des cieux trop lourds L’océan bouge –crisse son carcan, velours qui ceinture une terre bientôt nue, promise A d’imminentes pluies nées à flanc de banquise Et, lugubre d’abord, monte un chant lent et neuf Au vent qui se fait verbe et ranime avec lui, Rêve de toute aurore : le désir qui luit De voir valser la ronde des atomes –œuf Offert à l’ignorance du plus haut esprit : L’homme dialectique, qui construit et détruit. Modifié mercredi à 18:26 par Thy Jeanin 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés