Partager Posté(e) mardi à 21:29 Je marchais en rêvant dans une humeur languide Et longeais le rivage auprès des flots laiteux Par l’écume et le vent gonflant l’onde turbide Qu’emparadisait l’or d’un soleil radieux. Devant la morbidesse et la beauté gravide De la mer majorée et des vagues en creux Qui s’unissaient au ciel en mariage avide, Je me sentis petit et cependant heureux. La mer me dominait et donnait confiance. Sa minéralité m’inspirait un amour Qui pouvait m’emporter dans l’au-delà du jour, Car la mer est aveugle et sans concession, Déesse impartiale en mon désir d’enfance De m’y fondre à jamais en dissolution. 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés