Partager Posté(e) 5 mars 2023 (modifié) J’ai marché vers cette ombre Entrelacée de lumière C’était un instant Une éternité Un sourire éphémère Venu d’un passé Jetant ses cris dans mes entrailles Ce visage perdu en des nuits absurdes Ce cri qui enfante le néant Cette mer jamais lasse de ses soupirs J’ai marché sans prononcer ton nom Sans te voir Comme ce vent doux qui se perd Evadé de derrière les collines Sais-je encore ton nom Celui qui se blessait en nos instants D’après les promesses du jour venu Sais-je seulement encore le dire J’ai marché vers cette aube maternelle Mais je ne l’ai vu que trébucher En l’étreinte d’un couchant Avant que tes yeux ne se ferment Sous les vents naufragés de notre temps J’ai cherché mes fautes En bien des aurores Mais je n’ai vu Que des crépuscules sans fin J’ai marché vers toi Comme marchent les tout petits Touché ce bois glacé Couleur d’automne Modifié 6 mars 2023 par Thierry Demercastel 15 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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