Posté(e) 6 novembre 20186 a comment_8827 Ailleurs, à peine endormi sous un ciel éteint Où l’aube est si farouche, te verrai-je encore, Te verrai-je sans la folle ivresse de nos matins Quand sur nos lèvres s’attardaient de doux accords. Ailleurs, dans ce qui ne cesse de renaître, Faudra-t-il marcher en de trop longues saisons Et sentir la douleur venir dans tout mon être, Te chercher jusqu’aux portes de ma déraison, Tenir à flot cette barque chargée de nous, Dans la grande et si belle mer de nos amours Dont les vents appellent les nuits de nos rendez-vous Qui se faisaient plus sages à la pointe du jour. Mon amour, sous le linceul d’un vieil automne Où le jour souffrira, las de nous attendre, Quelle force me guidera, quand tout s’abandonne, Pour qu’enfin je te vois vêtue de nos cendres
Posté(e) 6 novembre 20186 a Quel poème poignant! Je n'ai pas de mot, tellement je sens un amour et une détresse puissantes dans ces vers.
Posté(e) 6 novembre 20186 a Puissant de douceur ce bel écrit pour un voyage sans retour ! Et que faire, ensuite...
Posté(e) 6 novembre 20186 a Administrateur comment_8850 Ce spleen qui dégouline de vos vers, cette détresse infinie de l'amour perdu, ... Difficile de résister au charme "vénéneux" de votre poésie.
Posté(e) 7 novembre 20186 a comment_8891 "Sous le linceul d'un vieil automne..." irrésistible! Intimiste et raffiné. Bravo Thierry
Posté(e) 9 novembre 20186 a comment_9036 Décidément,je suis heureux de vous avoir rejoint. Encore un poème qui m'enchante. De la poésie dans la tourmente ! Cela fait tellement de bien.