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Featured Replies

Posté(e)
comment_8827

Ailleurs, à peine endormi sous un ciel éteint
Où l’aube est si farouche, te verrai-je encore,
Te verrai-je sans la folle ivresse de nos matins
Quand sur nos lèvres s’attardaient de doux accords.

 

Ailleurs, dans ce qui ne cesse de renaître,
Faudra-t-il marcher en de trop longues saisons
Et sentir la douleur venir dans tout mon être,
Te chercher jusqu’aux portes de ma déraison,

 

Tenir à flot cette barque chargée de nous,
Dans la grande et si belle mer de nos amours
Dont les vents  appellent les nuits de nos rendez-vous
Qui se faisaient plus  sages à la pointe du jour.

 

Mon amour, sous le linceul d’un vieil automne
Où le jour souffrira, las de nous attendre,
Quelle force me guidera, quand tout s’abandonne,
Pour qu’enfin je te vois  vêtue de nos cendres

Posté(e)

Quel poème poignant! Je n'ai pas de mot, tellement je sens un amour et une détresse puissantes dans ces vers.

Posté(e)

Merci pour cette beauté...

Posté(e)

Puissant de douceur ce bel écrit pour un voyage sans retour ! Et que faire, ensuite...

Posté(e)
  • Administrateur
comment_8850

Ce spleen qui dégouline de vos vers, cette détresse infinie de l'amour perdu, ... Difficile de résister au charme "vénéneux" de votre poésie.

Posté(e)
comment_8891

"Sous le linceul d'un vieil automne..." irrésistible!

Intimiste et raffiné. 

Bravo Thierry 

Posté(e)
comment_9036

Décidément,je suis heureux de vous avoir rejoint. Encore un poème qui m'enchante. De la poésie dans la tourmente ! Cela fait tellement de bien.