Posté(e) 5 novembre 20186 a comment_8791 Embuscade Au tournant de nos vielles, dansaient les aromuscs, les pas de loups, les ombres rousses et mauves sur l’armure du soleil. Et puis, huit fois, le ricanement des ombres, le mur d’apocalypse, le ventre de gargouilles. Huit fois, la morsure du néant sur nos bouches enfiévrées a laissé son empreinte. Que reste-t-il des lambeaux de nos mots, de nos envolées douces au ventre des oiseaux ? A peine un souffle bleu, un éclat de source au creux de nos deux mains entrelacées de pluie.
Posté(e) 6 novembre 20186 a comment_8804 J'aime beaucoup. Une poésie intense et sensuelle qui charme en profondeur.
Posté(e) 6 novembre 20186 a N'Silina, te lire est vraiment un pur régal. Tes mots bercent et accrochent un sourire sur mon visage, j'adore ça.
Posté(e) 6 novembre 20186 a comment_8835 J'aime beaucoup. Je suis intriguée par ces "huit fois". Mon imagination vagabonde...
Posté(e) 6 novembre 20186 a Administrateur comment_8851 Toujours ce même ravissement de vous lire et de se laisser embarquer par vos mots...
Posté(e) 6 novembre 20186 a Auteur comment_8858 Merci à tous, je suis toujours étonnée et émue de vos commentaires. Pour répondre à @Marioutch, ce texte fait référence à de cauchemardesques rêves éveillés dus à la morphine, ce que j'ai pu ressentir comme de véritables attaques ont eu lieu "huit fois".
Posté(e) 6 novembre 20186 a comment_8864 J'étais à mille lieux... Dans une histoire d'amour...Merci de cet éclairage
Posté(e) 6 novembre 20186 a Auteur comment_8867 il y a 13 minutes, Marioutch a dit : J'étais à mille lieux... Dans une histoire d'amour...Merci de cet éclairage Sourire... dans une histoire d'amour aussi, ma flamme jumelle vivait exactement la même chose à des centaines de km de là. Mais il est vrai que souvent l'éclairage est superflu, laissons chacun aller au devant de ses rêves à la lecture des textes, sans trop dévoiler 😉.
Posté(e) 22 novembre 20186 a comment_9972 @N'Silina Toujours ce même plaisir à se laisser porter par la délicatesse de votre écriture.
Posté(e) 23 novembre 20186 a "Que reste-t-il des lambeaux de nos mots, de nos envolées douces au ventre des oiseaux ? A peine un souffle bleu, un éclat de source au creux de nos deux mains entrelacées de pluie." Ce texte, cette ambiance, ces mots, une rencontre au sommet !
Posté(e) 23 novembre 20186 a D'accord avec toi N'Silina pour laisser le texte infuser de lui-même. J'aime beaucoup les sensations qui se dégagent de tes mots. Belle musique des phrases aussi. Merci