Partager Posté(e) 28 janvier 2023 Aux frênes noirs qui se frottent aux fenêtres j'écris de plume marionnette muette aux ficelles émoussées des encens enivrants comblent mes narines aux désirs immenses de parfums anonymes et j'énumère sans y penser tout ce qui m'entoure les poissons étranges les nénuphars maudits les pêcheurs de chagrin le héron blanchi de ses crimes les grenouilles aux cuisses condamnées l'étang sournois de silence les étés atteints de palilalie les « je t'aime » bégayent, voici venir la nuit. J'ai tant rêvé de l'asyndète les soirs de pluie à la fenêtre du contraste des lumières dans le ciel qui noircit l'éclair foudroyant de la mort j'ai payé mes dettes je respire et j'étouffe la douleur est sans limite dans des vers bâillonnés, des toiles inachevées les voix se taisent le silence est une offrande et les falaises se brisent comme des dents de sagesse. Je caresse une métaphore sur la feuille blanche où l'encre s'épanouit (joailes – 28 janvier 2023) 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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