Partager Posté(e) 27 janvier 2023 (modifié) Un chemin se perd dans la colline, vers le moulin d’une vieille victoire, comme rayé d’or, et le nuage sur le toit est une perruque poudrée J’entends par avance le chœur d’une ode à la joie, c’est que le bonheur est une idée neuve à la semelle encore attachée Là-haut, dans le clocher déserté, est redescendue l’espérance avec l’Être suprême, et les colombes sont admises à roucouler Un soleil citoyen zèbre l’azur comme un drapeau de joie, il chasse les dernières taches de ténèbres de ce soir venimeux où tout a sauté dans des éclats bleutés, pulvérulence du lys Autour, les coteaux à présent s’ouvrent à une plénitude libre, égale et fraternelle Je sais comme l’orage ne t’épargna point, mon pur ami, ni les nôtres qui élurent avec toi le faix de la vertu Mais une patrie est née de ces idées, de ces journées, de ces alarmes, de ces paroles, que tu as faite sacrée sous des cieux universels, éternels C’est pourquoi tant le pas m’est serein si je gravis la colline pour cueillir les lumières qui te guidaient A beau se dérober l’horizon, ni bonnet blanc ni blanc bonnet, mais rouge phrygien, je vais Merci Maximilien. Modifié 27 janvier 2023 par Thy Jeanin 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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