Partager Posté(e) 24 janvier La route était banale entourée de roseaux le ciel était tout pâle et les nuages clos. Il allait ainsi, baluchon sur l'épaule, dans sa longue pèlerine vagabond sans larme et sans parole parmi les aubépines. Le jour finissait à peine languissant et morose ; pas la moindre fontaine, pas la moindre rose. Fourbu de tant de pas inutiles il s'endort près d'un puits vide est sa sébile courte sera sa nuit. Une fée fluette et fragile vint auprès de lui et d'un battement de cils déterre un trésor enfoui Un grand sac de mots prêts pour la poésie venus de l'Eldorado, un si beau pays. A l'aube bleue des silences un poète s'éveilla savourant leur succulence entouré de lilas. Les pruniers en fleurs de nulle part du rouge à lèvres des cheveux emmêlés le soleil brille sur les remparts et voici l'océan dans toute sa clarté. Dans l'empire des mots vivants la route est surprenante le ciel change en un instant et les nuages chantent. Et le poète vagabonde, pieds nus, une petite fée sur son épaule de vers en vers, affaire conclue, vagabond sans larme et sans parole. Avant que de repartir sur la route banale il laisse sa poésie, entourée de roseaux, de cristal et d'aurores boréales il a tant neigé sur l'Empire des mots. (joailes – 24 janvier 2023) 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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