Connecté Partager Posté(e) 24 janvier Ô pierres de volcan, basalte, obsidienne, Je vois votre naissance en des berceaux de feu, Laves de l’origine en fleuves lumineux Qui coulaient sur la terre aux ères anciennes. Je ressens la rigueur dans un relief lunaire Et dans la pouzzolane, ici comme un tapis Sur lequel je m’avance en un autre pays, Les yeux clos, en silence, au-devant du cratère. Je n’aime le cristal, le quartz, les diamants, Ni les galets polis, ni les plus beaux ivoires, Mais que cette âpreté et ces aiguilles noires, Et perçois beaucoup mieux les forces telluriques Dans les gaz sulfureux échappés des évents Que dans tous les parfums aux senteurs mirifiques. *en hommage à Katia et Maurice Krafft. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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