Partager Posté(e) 22 janvier Larme blanche Elle grandit sous ma peau Et mes incertitudes sont des pierres Précieuses quand mon cœur rougit Malades lorsque mes os gèlent Les saisons froides trahissent mes gestes J’aimerais qu’elle s’écoule un peu Mes canaux la remercieraient j’entends le son des épées I I épais sons lents d’antan qui sillonnent mes artères I I art et Terre sont mes sillons cette ville interne s’embourbe I I bourbe et sang dans la terne cité les chariots ne sont plus de feux I I feux de pluie sur les deux chevaux pourtant mes cheveux - n’ont plus peur de vieillir et si mon dos se courbe - il se redresse encore pour regarder au - delà de mes tours elles semblent me remercier - par un soubresaut et le long de ma joue - elle rejoint mon espérance ma cité se tourne alors - en direction de l’Ouest oubliant que ses fondations - sont des successions rongées par le vide - qu’elles ont noirci j’oscille ainsi ----- entre les saisons celles d’avant I et I celles du dorénavant en brandissant I ces I incertitudes en les cognant I contre I les pierres d’angle les seules à la I mesure I de leur dureté et elles résisteront sûres I vivront I car taillées pour cela même si je les frappe I jusqu’à I vouloir les briser pleurant pour qu’à I la fin I leur noyau se révèle Je connaîtrai alors leur terminaison I I Je connaîtrai alors leur terminaison Dont le temps aura pris possession I I Dont le temps aura pris possession Et celle qui aura fini de grandir I I Et celle qui aura fini de grandir Se tournera vers mon centre I I Se tournera vers mon centre Blanche a n’en pas douter Blanche a n’en pas douter Et je saurai si sa pointe Et je saurai si sa pointe Est de sel Est de fer L’arme blanche Blanche.pdf 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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