Connecté Partager Posté(e) 18 janvier 2023 Sur un petit parterre où poussait l’herbe verte, Sous des arbres géants que caressait le vent, Un banc de pierre offrait aux visiteurs souvent La mesure du temps et de la vie ouverte. Dans le parc alentour, le spectacle parfait Des cygnes sur le lac, des oiseaux dans les branches, Permettait d’admirer par de calmes dimanches La nature paisible en son plus bel attrait. Or on voyait parfois la jeunesse insolente Troubler par ses ébats le silence des lieux, Pour mieux en souligner la décadence lente. Et devant tant d’ardeur dans des veines nouvelles, Des passants, agacés bien que respectueux, Ne pouvaient s’empêcher d’envier les rebelles. 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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