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La poétique de l'Amour


Eathanor

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Toute la nuit, tu m'as écouté ô ma douce et tendre. Ton joli minois, tes yeux de biche effarouchée rehaussés par ce sourire si naïf, si innocent, m'avaient mis en émoi. Ton parfum capiteux de jeune vierge ingénue envahissait la pièce où nous nous trouvions et des filaments de lune perçant à travers la lucarne venaient s'accrocher dans ta chevelure. Lentement, dans le clair-obscur de la pièce, tu avais ôté tes atours, les laissant choir un à un sur la moquette. Sur une musique aux effluves d'Orient, les déhanchements de ton corps venaient orner les murs blancs d'ombres merveilleuses.

Tu étais là, en sous-vêtement devant moi. Un fin tissu de dentelle décorait ton buste encore vierge de toute caresse. Passant les bras derrière ton dos, tes mains avaient dégrafé l'attache du soutien-gorge, révélant à mes yeux tes petits seins en forme de poire. Tes tétons durcis étaient assoiffés de la douceur d'une langue. Doucement, tu avais baissé ta culotte, la faisant glisser le long de tes cuisses. Ta nudité éclatait dans toute sa superbe candeur. Avec langueur, tu t'étais allongée sur le lit tout en me regardant. Tes cheveux se déversaient sur le matelas en cascade comme autant de minces fils dorés.

J'ai sorti mes vers. D'une main habile, je les ai fait siffler dans l'air avant de les faire claquer sur le sol. Mes yeux allaient de ta poitrine à ton mont de Vénus en effleurant tes cuisses. Ta peau parfumée frissonnait sous les caresses de mon regard. Finalement, tu t'es mise sur le ventre et longtemps, très longtemps, de mes vers, j'ai cinglé ton dos. Chacun de mes vers t'amenait à l'orgasme. Chacun de tes cris de jouissance m'excitait un peu plus. Et toute la nuit, de mes vers, je t'ai fouetté sans retenue.


Au petit matin, ton dos si parfait n'était plus qu'un parchemin de zébrures rougeâtres. Fatigué d'avoir tant manié mes vers, je suis venu m'allonger à tes côtés et nous nous sommes endormis nus et enlacés l'un contre l'autre...

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