Partager Posté(e) 28 novembre 2022 (modifié) Novembre aux goélands qui vient jusqu’à ma lèvre, Avec ce goût de sel et de liquide amer Dans la force du vent qui me donne la fièvre, Je vois dans ton brouillard une éternelle mer. Et je lis dans ton ciel que le nid de la lune S’ennuage à plaisir par un feutrage d’or Et devient un présent, aussi bien que chacune Des étoiles de glace apparaissant au nord. Dans l’ombre de la nuit, sur le bord du rivage, Un arbre de l’été au feuillage jauni Survit pour m’indiquer le début du voyage. À ce moment précis, au milieu de l’automne, L’air paraît plus léger, comme l’air que j’entonne Pour faire fuir le temps des soucis ennemis. Modifié 28 novembre 2022 par Jeep 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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