Partager Posté(e) 26 novembre 2022 L’aurore des fées La valse des Dieux s’essouffle sur ma colline, Je promène allègre vers des vallons futurs, L’invité d’Éros intente cette comptine Pour vilipender l’amour bohème aux azurs ! Minerve du ciel, ton fantôme se dénude Devant les champs de lavandes multicolores, Le sacre des ténèbres trouve son prélude Et l’eau glacée déborde dans les amphores. L’hiver, florilège plein de galanterie, Oblitère sa douceur contre ton linceul, L’obédience des mielleux baisers d’Ophélie, Parfumés avec l’essence d’un chaste glaïeul. Délice d’un premier regard proche du péché, Ta caresse héroïque enchante mon suaire, Une grimace hante ce visage empourpré Par quelques lanternes arpentant le froid polaire. Cachés entre les ruines d’une courte venelle, Les amants d’infortune restent côte à côte, Je m’égare au charme de tes nœuds de dentelle, Leur reflet poétique sublime ton hôte. La soie turquoise savoure cet iris Illuminant ton étrange voyage astral, L’étoile veloutée de tes yeux lapis Ensorcelle notre complice boréal. Lorsque la passion rebelle engendre une sainte, Dame Nature désemparée conspire, L’aurore des fées inspire l’horrible complainte Et ton ventre maculé de sueur respire ! Mon escorte de rose t’accompagne Vénus A l’intérieur d’un fiacre de diamant, Tu sommeilles dans la position du fœtus, Majestueuse comme le besant roman. R-F LEFORT (16/1/2014) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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