Partager Posté(e) 21 août 2022 (modifié) En mer Caspienne, on eût dit... Du temps que j'étais matelot Servant sur un bateau maudit Au pavillon de tous les maux ! Entre Iran et Azerbaïdjan Fuyant les côtes de Russie Pour mouiller au Turkménistan Trop d'eau salée semblait tarie. Finalement au Kazakhstan Sentant venir le vent mauvais Que la Volga par très gros temps Alimentait de tous ses pets, Cette mer trop intérieure Drossait sur des récifs fantômes Mon âme assoiffée du meilleur Hélas ! j'en attendais le baume. L'océan — mer Parathéthys —, Les steppes de L'Asie centrale, Je crus y voir une Thétis Venue vers moi dans ma cavale. Néréide loin de sa Grèce, Nymphe marine hors des flots Au corps économe de graisse Je devins Achille le beau. Faut dire que dans ce temps-là J'aurais fait la pige au kraken De Paris à Bratislava, Car c'en valait vraiment la peine ! Mélangeant les mythologies Au grand dam des historiens Je conchie la mélancolie Des octosyllabes païens. Conte de la Scandinavie, je me répands à tire d'aile Bravant au gré de mes envies Éole qui souffle son fiel. *** Dans un pavillon de Banlieue Construit grâce à la loi Loucheur Nous vivons loin des envieux, Pénards, près de Pacy-sur-Eure. Modifié 21 août 2022 par Marc Hiver 4 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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