Partager Posté(e) 23 février 2022 J'ai vécu loin d'ici et pourtant maintenant Je reviens sur mes pas me jeter dans les bras D'une belle inconnue que recouvre le blanc Du linceul dont les plis renferment un cobra. Le serpent venimeux au creux de sa dépouille Ne partagera pas ce corps que les années Ont certes dégradé dans ce grand champ de fouille Pas encore souillé par cette nuit d'été. Ô toi l'Elapidæ ! nos chemins se séparent, Car je prends le relais auprès de la princesse Au sépulcre dormant toujours comme un rempart. Je viens la délivrer afin qu'elle retrouve Sur sa peau désséchée la soie du lait d'ânesse Et ce je-ne-sais-quoi que mon cœur ne réprouve. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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