Partager Posté(e) 24 octobre 2021 Sous les feuillages mordorés échouaient De divines créatures apeurées Dont les cris élégiaques s'évanouissaient Dans l'éther aux fragrances entrelacées Les peurs désespérées étreignaient son coeur Qui chavirait sur les parterres en fleurs Elle s'empara de l'oisillon dont les pleurs Meurtrissait son âme d'une vive douleur Elle le déposa dans un nid velouté Des perles de bonheur l'oiseau distillait En son coeur quand il acceptait de manger Elle nourrissait des espoirs insensés Ses doigts déplièrent ses longues ailes Et sa main disparaissait sous l'oiseau frêle Ses yeux rêveurs se vêtirent d'arcs-en-ciel Quand l'oiselet battit ses ailes irréelles Il voletait dans les éclats du futur Bientôt rejoint par les nuées du parjure Qui s'abattirent sur lui avec démesure Elle les chassa épouvantée sans rature Evincé des siens de par sa différence Qui l'auraient trucidé dans l'insouciance Le monde revêtait aux yeux de l'enfance Le masque de la cruelle intransigeance 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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