Partager Posté(e) 19 octobre 2021 (modifié) Du temps que je me vautrais dans la poésie Mes vers fallacieux me servaient d'alibi Au désespoir infâme, au gouffre de l'automne Et je pleurais en vain et j'en faisais des tonnes. Je ne remercie pas les muses de quat'sous Qui sans talent aucun m'entraînaient dans la boue Du pathos si grossier de la mélancolie Quand on n’a rien à dire au bout de cette vie. Et puis un beau matin trop plein de précipices Une main salvatrice, un sacré aruspice Me prédit l'avenir dans mon cœur palpitant. Aujourd'hui je survis à l'ombre des sonnets Où se mire l'angoisse en haut d'un balconnet Qui surplombe ce rien à vous glacer les sangs. Modifié 22 octobre 2021 par Marc Hiver 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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