Partager Posté(e) 6 août 2021 Est-ce que la nuit a des portes quand la lune ronde fuit les orages le tonnerre gronde doucement saigne sans effort dans le jour tournant C’est lourd le mâchefer l’embûche sous nos pas la circulation de l’eau les odeurs chimiques et organiques au milieu des décombres sous les doigts avides on se donne rendez-vous L’air pesant sur les épaules fait partie des errants le vol des abeilles autour de nos corps cesse tout s’arrête sur le tapis vert il est temps de lancer les dés dans un brouillard de plomb pour combattre la violence des êtres Le ciel s’appuie contre un ballon gonflé d’hélium d’en bas je ne vois pas la vie les sourires masqués près de la bouche c’est l’océan que j’entends écoute ! ses sabots résonnent L’été se noie comme l’énigme d’un visage et se referme encore une saison s’efface suit la ligne indécise de nos pensées Nous aimerions ne pas porter la haine mais l’orage gronde si fort galopant sans courage se rabat dans l'ornière suspendues au grain de ses coups les mains se croisent et se décroisent 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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