Partager Posté(e) 27 juin 2021 Les arbres décharnés" vieillards aux bras noueux Devant le rude hiver" méditent silencieux Répandant sur le sol" des larmes végétales. Seuls de leurs pâles tons" gris et rouille dominent Parmi les coloris" de sanguine et de pourpre. Le prévoyant sapin" garde son lourd manteau Mais le charme insouciant" frissonne sous le vent Cependant qu’il répand" ses fragiles guipures. L’agrion frémissant" aux ailes cristallines Disloqué par Borée" maintenant est poussière. La cigale transie" par les premiers frimas Dans le désert pâtis" cherche en vain sa provende. Le robuste phalène" et la mince noctuelle Qui traversaient hier" la touffeur estivale Reposent dans la fange" au fond de l’étang mort. Non loin' près du vignoble" où mûrissent les grappes Dionysos' barbouillé" frénétique' hystérique Trépigne dans le jus" des cuves bouillonnantes. De même qu’un phénix" la frileuse Nature Sachant qu’elle va naître" au souffle du Printemps S’est doucement figée" sans regrets ni soupirs. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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