Connecté Partager Posté(e) 25 février 2021 L’oeil complexe Dans le miroir, plus de reproches Il fallait que tout s’éteigne Que pour moi vienne le soir Il a suffi d’un coup de broche Pour ne plus contempler mon règne Faire devant moi, en moi, le noir Déjà, je ne voyais plus rien Mes yeux sanguinolents Où se mêlaient des larmes Ne reflétaient plus le ciel serein Et leurs cils si charmants Ne battaient plus pour les dames Elles baissaient leurs yeux pers, verts Devant ma haute prestance Leurs joues, discrètement, rougissantes. Le Destin funeste, sévère, Fit à l’Oracle implacable, obéissance Et rendit ma volonté, face à lui, impuissante. J’avais fouillé de ma lame L’envoyant au sépulcre, Le ventre de mon père Et de mon sexe infâme Lors de nos nuits de lucre Celui de ma propre mère. J’erre de route en route Aveuglé de remords Je souffre dans mes tripes Je règne dans le doute Maudissant en vain le sort, J’ai pour tout nom : Oedipe ! 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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