Connecté Partager Posté(e) 13 janvier 2021 J’ai parcouru le monde où le malheur s’étend Il n’a pas d’ennemi il est à son affaire Il a pris pour amie la fuite de l’instant Qui simplifie la vie quand elle manque d’air Et lorsque je devine dans le fond de l’étang Les magnifiques carpes devenues centenaires J’aime leurs soubresauts elles défient le temps Car la mort les oublie selon Apollinaire Je veux les imiter rester un animal Ne plus avoir notion ni du bien ni du mal Et pouvoir vivre enfin la dernière aventure Je me vois désormais dépourvu de défauts Insensible au passé et ainsi qu’il le faut Invulnérable et dur autant que la nature 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.