Partager Posté(e) 30 juin 2020 Sur ton lit de brume moqueuse, Là où s’éterniseront nos nuits, Sous une lune un peu voyeuse Je viendrai sur ton corps alangui. Tes seins blancs et nus décimeront L’ennui, sur mes mains aimantes, Qu’importe le temps, sous nos haillons, Qu’un ciel noir et muet charpente. Qu’importent nos instants inventés, J’irai encore à ta brûlure, Alors tes lèvres viendront jouer Et j’attendrai ta morsure. Au-dessus d’un marbre glacé, Des passants aux larmes retenues Ne sauront nos désirs enflammés, Moi en toi, d’impudique vertu. Nous resterons figés et jouissants D’éternelles et vagues poses, Celles d’où gémissent les amants Dans le secret posthume des choses. Tu reviendras et je reviendrai Où vont de funèbres printemps, Aux ombres dessinant à l’imparfait Nos lèvres au souffle du vent. Jailliront de nos corps éblouis Encore L’écume amoureuse, Nos sèves des plaisirs impunis, Au flirt des âmes rêveuses. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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