Partager Posté(e) 26 juin 2020 (modifié) Ce que nous sommes ? D'insatiables polissons Qui sans cesse voguons et arpentons le globe Vers le corps féminin - entrelac d’horizons Fanal de courbes qui constamment se dérobe Est-ce là un mirage, un fantasme onirique ? Calypso ou Circée ? Comment être certain ? Jetons l’ancre pour les voluptés hypnotiques Quand bien même l’esprit se languit du lointain Dame sade et gracile devant le convive Dans l’intimité se révèlera moins sage Pour notre tendre guerre ma douce captive Saura s’abandonner à son instinct sauvage. Nos corps s’apprivoisent en créant leur tempo Le frisson sur ta nuque chatouille ta voix Les souffles s'accordent en montant crescendo Et comme un instrument tu vibres sous mes doigts Je jubile face au trésor tant convoité Quand enfin j’aperçois l’envoûtante merveille Mes lèvres asséchées par une eau trop salée Goûtent à ce fruit mûr étranger au soleil Les spasmes du corps qui se tend sous mes étreintes Se font violents, je sens monter en toi l’ivresse Tu n’es plus que désir et fais fi de tes craintes Quand tu t’abandonnes et succombes à mes caresses La houle des draps finalement dissipée Tendrement enlacés, ta tête sur mon torse Emplis de gratitude avec l’âme mouillée Je chéris ta beauté, tu admires ma force Un doute m'assaille au temps d'hisser la grand voile Mon navire vagabond doit-il chavirer ? Que m’arrive-t-il donc ? Suis-je en train de tomber ? Je ne veux plus vivre sans toi ma belle étoile. Modifié 1 juillet 2020 par Eathanor Modification de deux vers sur demande de l'auteur 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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