Partager Posté(e) 18 juin 2020 Le petit chemin de cailloux bleus serpente entre les feuillus qui filtrent des rayons à ciel grand ouvert le vent ranime les arbres si vieux, les porte aux nues à l'horizon apparaît l'alcyon aux confins de la terre j'oublie qu'il existe un ailleurs où il fait encore misère une heure, peut-être deux comme si j'étais en vie j'oublie les faux monnayeurs les hautes grilles de fer et les parfums coûteux comme si j'avais encore envie je m'enfonce dans la terre je ne dis rien, je n'écris plus je me rassasie de racines où tant d'atomes sont restés pour un dernier anniversaire, j'ai quitté les pavés des rues les cris me blessent, m'assassinent ici, je peux mourir en paix. (J.E. Juin 2020) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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