Partager Posté(e) 11 juin 2020 (modifié) Par amour de la mer, j'ai largué les amarres, Quitté ce monde amer où ne touchant pas terre, Je marmonnais des mots de canard sur la mare Des coin-coin de fortune à fouiller les parterres. Mon âme mitonnait dans les marnes d'émoi, Moi qui m'émerveillais en marge des labours Sur cahier d'écolier maculé malgré moi Quand souffrir et mourir chourinaient à la bourre. Pas à pas, en pleurant des larmes de porphyre, M'assurant que la Seine et son eau me désoiffe, J'aspirais au néant, du moins, comme un porc, fuir. Et puis tu apparus, vêtue d'un organdi Si moussu que mon cœur, quand ton cœur le décoiffe, Battit une chamade, ô par nos ors grandi ! Modifié 12 juin 2020 par Marc Hiver 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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