Partager Posté(e) 10 juin 2020 Soleïade Ô ces soleils glacés que le matin cristalle Dans le musc étonné de nos mots en bataille Cheveux mêlés, odeurs rythmées Satins chamarrés et chauds, souples, en apnée La nuit m’était complice au détour de nos peaux Et je brûlais ambrée au ruisseau de tes mots La barque de nos rires s’égrenait, soleïade Prunelles enflammées, adoucissait nos peurs Les vautours pouvaient bien s’arracher nos silences L’instant nous murmurait Ces perles exquises de la pluie, de la vie De la flambée du jour Bien au-delà des larmes que la mort m’avait prises 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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