Partager Posté(e) 12 mai 2020 (modifié) On ne connaissait pas d'ennemi au Père Soulet et pourtant sa dépouille gisait dans son jus. L'inspecteur Milouze, dépêché sur la scène de crime, au 75 rue Paul Sabatier, à Castelnaudary, constata le caractère particulièrement atroce du meurtre. Le visage en bouillie semblait un amas de haricots trop cuits ; les bras, débités à la hache, des manchons de canards dont on eût mélangé les restes à un concentré de tomate. Le sexe, coupé et collé dans la bouche, évoquait vaguement une saucisse de Toulouse grillée. Le légiste apporta quelques informations complémentaires : les valeurs qui s'attachaient au cadavre indiquaient pour 100 g une énergie de 517 kJ (124 kcal), 5,4 g de matières grasses dont 1,8 g d'acides gras saturés, 7,1 g de glucides dont 0,5 g de sucres, 9,1 g de protéines et 0, 7 g de sel. L'inspecteur Milouze et le légiste décidèrent d'en avoir le cœur net. À l'aide d'une spatule, ils goûtèrent la mixture macabre et éclatèrent de rire : le cas Soulet venait d'être résolu. Modifié 12 mai 2020 par Marc Hiver 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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