Administrateur Partager Posté(e) 27 avril 2020 Je marche sur les horizons superposés des futurs finis. La lande des lendemains desséchés s’étend vers nulle part. Jours et nuits s’embrassent et viennent étreindre l’infini. Les rires des matins chagrins fécondent les pleurs du soir. Un enfant perdu hurle, prisonnier de la chair d’un adulte. Il s’agrippe à mes veines et déchire mes muscles endoloris. De sa tristesse, il fait de chacun de ses souvenirs une insulte. Dans sa solitude, il se forge un monde sous le signe de l’oubli. Derrière mes rêves, j’ai recherché la clef pour le libérer. Sous les lettres de mes vers, j’ai cru trouver la serrure. Ma quête est restée vaine et je suis malgré moi ce geôlier. Je reste debout dans le champ du Présent avec une cassure. 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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