Partager Posté(e) 23 avril 2020 (modifié) source : rosiesdreams C’est le blanc que je laisse Sur le papier Qui en dit long Ces silences de page Se cultivent avec soin Comme une composition d’ikebana Ils me désaoulent De trop de résonances Imposées par les mots Qui se lient en étranges parentés Le vide n’est pas périlleux Bien mieux que le plein Il encre Il ancre Un instant de sagesse S’y installe Une plénitude immobile Où je me dénoue De ces entretissages J’y dépose mes manques Sans me saisir d’autre chose Un désir mûrit Là dans ces non-dits Aimer celui Qui saura lire Entre mes lignes Modifié 23 avril 2020 par Lina 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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