Partager Posté(e) 31 août 2018 Et dire qu’on est au printemps Je ne vous dirai pas en détail Comment se passèrent tous les jours suivants Le ciel mangeait les couleurs Et dans les aiguilles serrées des pins La douceur trompeuse d’une brise Narguait le rêve fugace au fond de nos prunelles La lune buvait à tes veines le sang guerrier L’éclosion du sourire sur ton visage Recroquevillait tes mains Le printemps brûlait ta sève Dans une traîtrise absolue Jaillissant alentours en bourgeons doux et tendres Et glissant des envies de voyage aux passants alanguis Mais le Prince du Temps n’en fait qu’à sa guise Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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