Partager Posté(e) 30 mars 2020 Il déroule son ombre aux vides promenoirs des vies infortunées Il sévit au hasard creusant de longs sillons dans les rangs des aïeux exilés dans les murs de l'oubli Il blanchit les cheveux de la mère orpheline qui couche bien avant l'heure son enfant dérobée à ses bras dans un lit sans apprêts et si froid Dans l'espace et le silence il sème son grain funeste sans espoir de moissons Ma petite âme douloureuse pleure les rêves en déroute les oeuvres inachevées et les lèvres bleuies qui n'embrasseront plus Dans chaque gorgée d'air la mort nous la buvons et le ciel reste vide nos coeurs sont interdits Mais pour un peu de secours je le supplierai encore usant le chapelet de mes doigts anxieux jusque dans la cendre des heures 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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