Partager Posté(e) 20 mars 2020 (modifié) Paul Delvaux - "La fenêtre" 1936 Une lenteur affleure D’un soleil à l’autre Qui blasonne étrangement Nos paysages enclos La paix va jusqu’aux murs Le rêve prend le relais Au creux de la rétine Les lignes et les volumes Aux bottes de sept lieues Bon gré mal gré S’accordent à tous nos mouvements Blessures d’espace Coupé du monde Qui vont s’apaisant dans les ciels d’hypnose Contemplés du dedans L’avant l’après S’embrassent de loin L’esprit est concentré Sur la cuisson du pain Et ne sait que l’amour des siens Il faut creuser l’étroit passage Où s’abritent nos songes Car le monde n’a plus rien à vendre Apprivoisons l’impensable Dans nos vies encore tièdes Prenons un acompte sur le bonheur Absolument Jusqu’à la prochaine avoine Modifié 20 mars 2020 par Lina 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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