Partager Posté(e) 23 février 2020 Je vais comme on s'absente marcher sans but face au vent aux lueurs phosphorescentes des clepsydres où s'écoule le temps seule, j'irai comme on revient d'un voyage sans souvenirs noircis sur les grèves où quelque magicien dépose l'immortalité de la posidonie je resterai dans ce mirage de couleurs en attendant l'aube douce sur mes paupières sans bouger, dans ce berceau berceur, comme autrefois, dans les bras de mon père. Et puis j'irai dormir, vaincue par le sommeil, sur la paillasse sombre où grouillent les vers tu m'inonderas de chaud soleil et de rêves oranges aux réveils outremer je vais comme on s'absente … (J.E. Février 2020) 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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