Partager Posté(e) 11 février 2020 Attendre à la fenêtre l’oiseau qui se prélasse sur la large main ouverte de la brise en goguette Murmurer le mot de passe le répéter le répéter encore jusqu’à ce que l’oiseau se niche à portée de chuchotement Attendre qu’il goûte au silence lui chanter le doux poème des heures blondes qui rêvent de zénith d’air pur et de chaleur Lui susurrer d’aller siffler à tue-tête ce chant de bonheur et d’espérance aux âmes égarées et abandonnées dans les vastes déserts humains Rester longtemps et même un peu plus à déguster la douceur du pays rasséréné Laisser la fenêtre béante aux odeurs de l’été et attendre patiemment le retour de l’oiseau Attente du retour de l'oiseau près du Rhône et des monts du Bugey depuis le château de Vertrieu (38) - Photo Papy Adgio (bien sûr !) 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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