Partager Posté(e) 24 novembre 2019 (modifié) A mes amours laissées, à mes amours perdues, A mon esprit tordu et ces âmes blessées Dont je me suis lassé pour les grandes verdures. J'avais l'oeil parfait, dur, et les cieux effacés Quand de tous les passés j'avais chassé les murs. Et puis, sous un ciel mûr qu'un nuage agaçait, Un jour, j'ai embrassé l'insouciance aux airs purs. J'ai rêvé d'elle nue, d'amours aux dents cassées Et de nuits tracassées. Un jour, je les ai vus ; Deux yeux troublés, perdus, mais qui brillaient assez Pour qu'il se soit passé ce que l'on ne sait plus, Et qui nous a fait nus, mes mains entrelacées Sur vos courbes tracées de la main de Vénus. Vous offriez l'étuve à mes passions glacées Et mon coeur fracassé apprenait la vertu. A mon amour tracé, celui jamais perdu, Celui qui a mordu et m'a débarrassé Du sort qui menaçait mon jeune esprit tordu. Sous les voilures bleues et les cieux éperdus, Que votre âme s'allume à mes feux et perdure Car l'homme que j'étais dans vos yeux s'est perdu Modifié 25 novembre 2019 par Diane corr.orth. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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