Partager Posté(e) 22 octobre 2019 (modifié) Les mots sont au sol et ma balayette a disparu quelqu'un me l'aura chapardée je l'aimais bien elle savait trier et dans son marc je pouvais retrouver mes couloirs Ils sont blancs comme ma veste et mon pyjama j'ai mangé le chat de façon précipitée et confuse veuillez me pardonner Les mots sont au sol, ils sont collés comme autant de carreaux de plâtre et ciment et je ne joue plus aux cartes depuis que j'ai perdu mes autres coeurs et le reste je préfère laisser mes directions m'indiquer le Sud pour ne pas perdre le Nord Alors oui mes écritures se distribuent à se précipiter retombent parfois de l'autre côté de la jetée par poignées sans ouvrir la moindre porte un bouton de porcelaine parce que c'est une maison ancienne qui vient me visiter Alors oui c'est une façon de tuer le temps ou de le laisser oeuvrer sans qu'il ne déconstruise ma vie un château de carte qui se vide je, tu moi aussi Les mots sont au sol et si je tourne pour danser si j'avale le vent pour les soulever il me crache au nez dans un patelin perdu au fin fond du Nord et je ne fais qu'user mes souliers à leur courir après et si je délaisse mon lit en oubliant mon chien qui va plus loin pour aller dormir à même leur odeur ils sont comme des billets qui non pas la douceur d'un avant, ils sont tant manipulés tant de foyers de torchons qui brûlent de serviettes sur les genoux ils s'usent et ne veulent plus rien dire Ils sont muets comme mes lèvres et mes mains je voulais dire que je l'ai mangé des yeux de façon amoureuse et joyeuse veuillez me pardonner c'est la fin je suis la première ou la deuxième personne Modifié 23 octobre 2019 par Eobb 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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